Milieu de culture: Gélose Caséine Soja (TSA)

Microbiologie des eaux

Fiche technique: Milieu de culture: Gélose Caséine Soja (TSA)

Domaine d'utilisation

 La gélose caséine - soja (TSA) peut être utilisée pour la culture et l'isolement des bactéries aérobies et anaérobies.

Système d'adduction et station de traitement des eaux brute

Système d'adduction et station de traitement des eaux potable


Objet des procédures :

Les présentes procédures ont pour objet de fixer les procédures d’exploitation des différentes composantes de la station de traitement. Cela vise l’amélioration des conditions d’exploitation et de standardisation des modes d’interventions.

Domaine d’application :

Les domaines d’application concernent l’exploitation des différents ouvrages de  la station de traitement : Production, Maintenance, Sécurité.

Personnel concerné/Responsabilité


L’application de ces procédures concernant le personnel suivant :

q  Directeur Provincial ou Chef de Service Exploitation : Il doit contrôler la conformité de l’exploitation de la station : Production, Maintenance, Sécurité.
q  Chef de l’unité production ou chef du centre : Exploitation de la station de traitement conformément au contenu des procédures;
q  Chef d’équipe d’entretien : responsable de l’application des travaux de maintenance.
q  Personnel des sous-traitants : Responsable des travaux de maintenance.

Moyens humains et mobilité de la station de traitement des eaux brute

Moyens humains et mobilité de la station de traitement des eaux brute


Moyens humains :

§  01 chef d’unité qui a pour missions:



o   Contrôle des activités des exploitants ;
o   Etablissement des rapports mensuels d’exploitation ;
o   Suivi des opérations de la maintenance ;
o   Suivi du coût de m3 et des rendements ;
o   Etablissement des tableaux de bords ;
o   Suivi des éléments de la facture d’énergie en collaboration avec l’électricien.
o   Suivi du fonctionnement des installations dépendant de son unité,…
                                
§  08 agents de quart, qui veillent :

o   Au suivi des différentes étapes du traitement de l’eau et à l’alimentation en eau potable des clients;
o   Au suivi du fonctionnement des équipements ;
o   A la préparation des réactifs ;
o   Au suivi des relevés des compteurs hydrauliques et d’énergie ;
o   Au suivi des relevés du chlore résiduel,….

§  02 laborantins, chargés du:

o   Suivi des analyses physico-chimiques et bactériologiques ;
o   Suivi de la qualité de l’eau durant les étapes de traitement selon les normes Marocaines établies par le laboratoire central ;
o   Suivi des dosages des réactifs.

§  02 agents d’entretien :
   Chargés de la maintenance des équipements électriques et mécaniques de la station et des ouvrages amont et aval (Entretien de premier niveau).

§  01 chauffeur : Pour le transport du personnel.
§  12 agents :  Au niveau de la SP0/SPC/SPF – SP2 et SPR.
§  02 agents :  Au niveau des stations de chloration.
Moyens de mobilité :
§  01 voiture : Chef d’unité production,
§  L’équipe d’entretien ne dispose pas de véhicule
§  01 voiture : Transport du personnel.

Description et fonctionnement de la station de traitement des eaux brute

Description et fonctionnement de la station de traitement des eaux brute

1. Arrivé eau brute:

L’installation de traitement est alimentée en eau par trois pompes dont une en réserve située sur la barge flottante (SPF). Les pompes refoulent dans un réservoir de mise en charge ; elles sont pilotées via un variateur de fréquence par le niveau de ce réservoir.
L’eau s’écoule alors, par gravité, du réservoir vers l’installation de traitement en passant par une chambre de liaison et une installation de préchloration (SPC).
C’est au niveau de SPC que la conduite venant de l’ancienne station SP0 abouti, un jeu de vanne permet de sélectionner la source d’alimentation en eau, SP0 étant conservé en secours.

Actuellement la station de traitement est alimentée par la prise d’eau brute SP0, vue que la station flottante est mise hors service, étant donné que le niveau d’eau au barrage est au dessous de 85 m NGM (valeur au dessous de laquelle SPF doit être démontée).  



A l’entrée de la station, la chambre des vannes contient les organes de contrôle des débits d’eau brute entrants dans la station de traitement.
Chacune des deux filières de traitement est équipée d’une vanne de sectionnement, d’une vanne d’arrêt, d’une vanne de régulation et d’un débitmètre de contrôle.


La vanne est pilotée par les niveaux des réservoirs d’eau traitée.
Les capteurs de niveau dans les réservoirs fournissent à l’automate un signal 4-20 mA qui est comparé par celui-ci aux seuils programmés. L’automate génère deux signaux digitaux pour le contrôle de la station.
    La sonde de niveau à prendre en compte est choisie à l’aide d’un sélecteur pour permettre le fonctionnement de l’installation en cas de panne sur une mesure de niveau ou si un des deux réservoirs est mis hors service.
             - LSH : Niveau Haut
                Fermeture de la vanne d’arrêt.
             - LSL : Niveau Bas
                Ouverture de la vanne d’arrêt
Les événements suivants provoquent également l’arrêt de toute la filière et la fermeture de la vanne d’arrêt.
   
c- Vannes de régulation à commande pneumatique (ANALOGIQUE) :      
o   Marque : CMI
o   Type : GL4-C
o   DN : 400
o   PN 16 bars
o   Tête de marque : EL.O.MATIC
o   Type : F20 – PD 1100/A
o   P max : 10 bars
o   Nombre : 02

Marche en mode manuel :
Sur le pupitre de la S.T l’opérateur bascule le sélecteur « Auto-O-Manu » en position « Manu ».
La position de la vanne de réglage est alors commandée par un générateur 4-20 mA autonome sur le pupitre de commande et ne fait plus l’objet d’aucune régulation. 

Marche en mode automatique :
La marche en mode automatique n’est possible que si le sélecteur « Auto-O-Manu » est en position « Auto ».
Une régulation pilote la vanne de réglage pour maintenir un débit égale à la consigne qui lui est donnée.
Les réglages des débits des réactifs étant ajustés manuellement pour un débit d’eau brute fixé, lors de toute modification de la consigne de débit, les dosages devront être adaptés par les agents de quart.
La boucle de régulation sera bloquée lors des arrêts (blocage de l’intégrateur du PID) et sa sortie sera figée à la dernière valeur de façon garder la vanne en position.
Ce n’est qu’après l’ouverture complète de la vanne d’arrêt que le régulateur sera libéré.

d- Débitmètre électromagnétique : 
o   Marque : KROHNE
o   Type : FM4.01
o   N° : A99-8304 / A99-8190
o   DN : 250 mm
o   PN : 10 bars
o   IP 67
o   Nombre : 02
En fonction du débit et de la qualité d’eau brute à traiter, l’exploitant peut basculer à l’aide des batardeaux, l’une des deux filières de traitement (Ancienne filière, Nouvelle filière) ou les deux à la fois où elle reçoit les injections des réactifs (Chlore, Sulfate d’alumine, permanganate et préchaulage)

    2. Aération:

L’aération se fait dans un ouvrage en cascade, constitué de 10 marches, d’une longueur de 6,5 m. Chaque marche représente une chute de 30 m. Au pied de la cascade se trouve un réservoir de 62,3 m3.

    3. Coagulation :

Définition :
Il réside dans la formation de particules aisément séparables de l’eau au moyen de la sédimentation et de la filtration. Elle vise les particules colloïdales et les suspensions fines, mais également des substances dissoutes ou de grosses molécules hydrophiles en dispersion stable. Elle consiste à introduire dans l’eau un produit capable de donner naissance à un précipité volumineux (flocons) très adsorbant.
Après passage sur les cascades d’aérations, l’eau brute est dirigée vers une chambre de coagulation. 
Dans cette chambre, un agitateur rapide assure le mélange intime de l’eau avec les réactifs injectées dans les cascades.
Sur le synoptique de la station, l’opérateur bascule le sélecteur « Auto-0-Manu » en position « Manu ». Les agitateurs peuvent être démarré et arrêté avec les boutons poussoirs « Marche » et « Arrêt » qui lui sont associés.
 Sur les tableaux locaux de commande « COAGULATION » le sélecteur « Distance-0-Local » doit être en position « Local ».
Les agitateurs peuvent être démarrés et arrêtés avec les boutons poussoirs « Marche » et « Arrêt » qui lui sont associés.
Marche en mode automatique :
 Sur les tableaux locaux de commande « COAGULATION » le sélecteur « Distance-0-Local » doit être en position « Distance ».
 Sur le pupitre de commande « Auto-0-Manu » doivent être en position « Auto ».

La marche des deux agitateurs est alors asservie à la commande d’ouverture de la vanne d’arrêt.

   4. Floculation :

Définition :
Il réside dans la formation de particules aisément séparables de l’eau au moyen de la sédimentation et de la filtration. Elle vise les particules colloïdales et les suspensions fines, mais également des substances dissoutes ou de grosses molécules hydrophiles en dispersion stable. Elle consiste à introduire dans l’eau un produit capable de donner naissance à un précipité volumineux (flocons) très adsorbant.
Pour la nouvelle filière il y a deux chambres fonctionnant en parallèle, deux agitateurs favorisent la formation du floc.
Une poire de niveau dans chaque réservoir empêche les agitateurs de fonctionner sans eau.

5. Décantation :

Définition :
C’est l’utilisation des forces de gravitée pour séparer une particule de densité supérieure à celle de l’eau jusqu’à une surface ou une zone de stockage.

Décanteur statique 

Ces décanteurs ne comportent pas d’organes gérés par l’automatisme. L’évacuation de la boue s’effectue par l’ouverture manuelle des Quatre vannes de vidanges  
Forme : rectangulaire
Dimensions : 20x10x4 m

Décanteur lamellaire

Chacun des deux décanteurs est équipé de six poches à boue, une séquence de purge automatique assure l’évacuation des boues décantées vers la fosse à boues.
Quatre cycles de purge sont effectués par heur de fonctionnement, les temps d’ouverture des vannes de purges seront ajustés en fonction de la charge de l’eau à traiter.
Une vanne de purge supplémentaire est prévue en sortie de chaque floculateur afin de récupérer les dépôts sédimentaires qui sont pour leur part envoyés directement à l’égout.
Par décanteur, 7 temporisations d’ouvertures des vannes ajustables depuis le synoptique de la station permettent ainsi d’adapter l’installation à la quantité de MES à purger pour chaque point de purge.

6. Filtration :

C’est le procédé de séparation solide-liquide de finition. L’eau clarifiée, provenant des décanteurs, est ensuite filtrée sur des filtres à sables rapides. Ainsi les floques n’ayant pas été sédimentés, sont éliminés de l’eau.

Filtre à sable 

Quatre filtres à sable alimentés à partir d’une goulotte d’alimentation commune fonctionnent en parallèle.
Le débit de chaque filtre est réglé par le dispositif Siphydra.
Une mesure de perte charge permet de connaître le moment ou il faut régénérer le filtre.
Le filtre reste en production jusqu’a ce qu’une commande de régénération soit donnée depuis le pupitre du filtre.

Caractéristiques des filtres : 

ü Type : ouverts à sable
ü Nombre : 4
ü Plancher constitué de dalles béton assemblées, muni de tuyères.
ü Surface : 20 m2 par filtre
ü Granulométrie du sable : 0.95mm
ü Hauteur du sable : 70 à 75 cm
ü Hauteur d’eau au dessus du sable : 45 cm
ü Vitesse de filtration à débit nominal : 5.95 m/h
ü Type répartition amont : caniveau
ü Type régulation avale :par siphon
ü Débit eau filtrée : 35 à 45 l/s/filtre
ü Perte de charge max par encrassement : 35 à 45 mce
ü Equipement des filtres :

La régénération d’un filtre en mode automatique est lancée en appuyant sur le BP de demande de régénération au pupitre du filtre.    

Remarque importante : la vanne d’entrée doit être au préalable fermée manuellement.

Le lavage manuel des filtres :

Les indicateurs de colmatage renseignent l’opérateur, tout au long du fonctionnement sur l’état de colmatage de chaque filtre.
Pour la vanne de sortie, sur le TC du filtre concerné, l’opérateur bascule le sélecteur « Auto-Ferme-Ouvert » en position Ferme.
Sur le TC du filtre concerné pour chacun des organes suivants, l’opérateur bascule le sélecteur « Auto-Ferme-Ouvert » en position « Ouvert » ou « Ferme » en fonction des séquences de régénération.

Pour démarrer les pompes d’eau de lavage, sur le TC du filtre concerné, l’opérateur bascule le sélecteur « Auto-0-Marche » en position Marche.
Un verrouillage assure l’impossibilité de démarrer les 2 pompes simultanément.
La régénération se fait, en mode local, en exécutant l’une après l’autre les séquences décrites dans le mode automatique.

Les séquences de lavage :
-         le suppresseur de lavage démarre : détassage, 3 à 5 min
-         la pompe de lavage démarre  avec suppresseur 3 mn à 5 min
-         arrêt du suppresseur et ouverture totale de la vanne d’arrivée d’eau de lavage.
Nature lavage : Air + Eau sous pression
Débit eau de lavage : 614 m3/h
Pression de surpression d’air : 250 mbars
Débit air insufflé : 1200 m3/h

Le lavage automatique des filtres :

La régénération d’un filtre en mode automatique est lancée au PLC en appuyant sur le BP de demande de régénération au pupitre du filtre correspondant.

Remarque importante : la vanne d’entrée doit être au préalable fermée manuellement.

Avant d’exécuter la demande et de régénérer un filtre en automatique, le PLC vérifie que tous les sélecteurs du pupitre de ce filtre sont en mode « Auto » et qu’aucun filtre n’est en régénération ; dans le cas contraire, la demande est rejetée.
De plus les conditions initiales suivantes doivent être vérifiées :

  • Au moins une des pompes de lavage est disponible
  • Au moins un des suppresseurs est disponible
  • Niveau d’eau suffisant dans les réservoirs d’eau traitée (Seuil réglable sur la mesure de niveau)
  • Au moins un compresseur est disponible

Si les conditions sont remplies, le PLC verrouille les 7 autres filtres et démarre la séquence de régénération.
Détassage :
Première des trois phases de régénération du filtre.
Fermeture de la vanne de sortie d’eau filtrée
Injection d’air à contre courant dans le lit de sable pendant une temporisation
Le PLC ouvre la vanne d’admission d’air et démarre un suppresseur
Après quelques secondes, il ferme la vanne d’eau de régénération la temporisation de détassage démarre quand l’ordre de fermeture de la dite vanne est donné
Lavage :
Deuxième des trois phases de la régénération du filtre.
Injection d’air et d’eau, à faible débit, à contre courant dans le lit de sable pendant une temporisation.
La vanne de by-pass eau de lavage reste fermée.
Le PLC ouvre la vanne d’admission d’eau et démarre une pompe de lavage dès que la vanne d’eau de régénération est ouverte.

Rinçage des filtres

Dernière des trois phases de la régénération du filtre.
Injection d’eau, à grand débit, à contre courant dans le lit de sable pendant une temporisation.
Le PLC arrête le suppresseur, ferme la vanne d’air de régénération, ouvre la vanne d’eau de régénération.
Dès que la vanne d’air de régénération est fermée, le PLC ouvre la vanne de by-pass d’eau de lavage la temporisation démarre dès que la vanne est ouverte.
En fin de rinçage, la pompe est mise à l’arrêt et les vannes d’eau de régénération, by-pass eau de lavage sont refermées.
Le PLC déverrouille alors les 7 filtres afin d’autoriser la régénération des autres filtres.

Les réactifs utilisé pour le traitement des eaux brute

Les réactifs utilisé pour le traitement des eaux brute

1. Sulfate d’alumine :

§ Utilité : coagulant
§ Taux de traitement : 20 à 50 mg/l
§ Bacs : au nombre de 02 de 4,5 m3 chacun
§ Concentration de la solution : 100 à 200 g/l
(On mélange 550/1500 kg de sulfate dans 4,5 m3 d’eau)
L’unité de préparation est constituée de deux cuves utilisées alternativement en préparation et en dosage.
Chaque cuve est équipée d’un agitateur pour mettre et maintenir les produits en solution.
L’injection est assurée par deux pompes à double tête, chaque pompe peut ainsi alimenter simultanément les deux filières de traitement.
Les deux pompes aspirent dans un collecteur d’aspiration qui peut être alimenté à partir des deux cuves.

2. Polyéléctrolyte :

§ Utilité : adjuvant de floculation
§ concentration de la solution : 0,5 à 1,5 g/l
§ taux de traitement : 0,05 à 0,2 mg/l
§ bac : de 3 m3 
L’unité de préparation est constituée de trois cuves en casacade.
Chaque cuve est équipée d’un agitateur pour mettre et maintenir les produits en solution.
Le dosage de la poudre et de l’eau est géré par le tableau de l’unité de préparation.

L’injection est assurée par deux pompes à double tête, chaque pompe peut ainsi alimenter simultanément les deux filières de traitement.
Les deux pompes aspirent dans la cuve de dosage.

 Préchaulage :
§ Utilité : adjuvant de floculation
§ concentration de la solution : 30 g/l
§ taux de traitement : 10 à 15 mg/l
§ bac : de 3 m3 

L’unité de préparation est constituée de deux cuves utilisées alternativement en préparation et en dosage.
Chaque cuve est équipée d’un agitateur pour mettre et maintenir les produits en solution.
L’injection est assurée par deux pompes à double tête, chaque pompe peut ainsi alimenter simultanément les deux filières de traitement.
Les deux pompes aspirent dans un collecteur d’aspiration qui peut être alimenté à partir des deux cuves.

3. Postchaulage :

§ Utilité : adjuvant de floculation
§ concentration de la solution : 30 g/l
§ taux de traitement : 5 à 10 mg/l
§ bac : de 3 m3 

L’unité de préparation est constituée de deux cuves utilisées alternativement en préparation et en dosage.
Chaque cuve est équipée d’un agitateur pour mettre et maintenir les produits en solution.
L’injection est assurée par deux pompes à double tête, chaque pompe peut ainsi alimenter simultanément les deux filières de traitement.
Les deux pompes aspirent dans un collecteur d’aspiration qui peut être alimenté à partir des deux cuves.

4. Permanganate de potassium :

§ Utilité : oxydation matériaux minireaux
§ concentration de la solution : 8 g/l
§ taux de traitement : 0.25 à 5 mg/l
§ bac : de 0,7 m3 

L’unité de préparation est constituée de deux cuves utilisées alternativement en préparation et en dosage.
Chaque cuve est équipée d’un agitateur pour mettre et maintenir les produits en solution.
L’injection est assurée par deux pompes à double tête, chaque pompe peut ainsi alimenter simultanément les deux filières de traitement.
Les deux pompes aspirent dans un collecteur d’aspiration qui peut être alimenté à partir des deux cuves.

5. Charbon actif :

§ Utilité : élimination goût plus odeur
§ concentration de la solution : 46 g/l
§ taux de traitement : 10 à 30 mg/l
§ bac : de 3.5 m3 
L’unité de préparation est constituée de deux cuves utilisées alternativement en préparation et en dosage.
Chaque cuve est équipée d’un agitateur pour mettre et maintenir les produits en solution.
L’injection est assurée par deux pompes à double tête, chaque pompe peut ainsi alimenter simultanément les deux filières de traitement.
Les deux pompes aspirent dans un collecteur d’aspiration qui peut être alimenté à partir des deux cuves.

Milieu de culture : Gélose à l'extrait de levure

 Milieu de culture : Gélose à l'extrait de levure

Domaine d'utilisation :

La gélose çà l'extrait de levure est utilisée en bactériologie des eaux pour le dénombrement des micro-organismes revivifiables par comptage des colonies à 36 + ou - 2°C et 22 + ou - 2°C.

Composition de milieu de culture:

                                    Formule en grammes par litre d'eau distillée
Tryptone
6.0 g
Extrait autolytique de levure
3.0 g
Agar agar bactériologique
10  g

Mode de préparation du milieu:



  • Mettre en suspension 19 g de milieu déshydraté dans 1 litre d'eau distillée.
  • porter à ébullition lentement sur une plaque chauffante en agitant jusqu'à dissolution complète.
  • Répartir en tubes à raison de 20 mL/tube. Stériliser à l'autoclave à 121 + ou - pendant 15 minutes.

Contrôle qualité analytique:

  • Le milieu de base déshydraté : poudre crème, fluide et homogène.
  • Milieu préparé : gélose ambrée-clair.
  • Le pH final, du milieu prêt doit être de 7.0 + ou - 0.2 à 25°C.
  • Réponse culturale typique après 48 heures d'incubation à 36°C.
                  - Bonne croissance : Escherichia coli, staphylococcus aureus.

Mode de conservation de milieu de culture:

Le milieu peut être conservé en tubes au maximum 3 mois à 4°C à l'obscurité.



Milieu de culture : Gélose de SLANETZ et BARTLEY

Gélose de Slanetz et Bartley

Domaine d'utilisation 

La gélose Slanetz et Bartley permet d'effectuer le recherche et le démembrement des entérocoques intestinaux dans les eaux potables, les eaux de piscines et les eaux de baignades par la méthode de membrane filtrante.

Milieu de base

        Composition du milieu de culture

                                   Formule en grammes par litre d'eau distillée
Tryptose
20.0 g
Extrait autolytique de levure
5.0 g
Glocose
2.0 g
Phosphate dipotassique
0.4 g
Azide de sodium
0.4 g
Agar agar bactériologique
10.0 g

         Contrôle de qualité analytique:

Le milieu de base déshydraté se présente sous forme d'une poudre blanc-crème, fluide et homogène.

             Mode de préparation du milieu de base:

  • Mettre en suspension, dans un contenant stérile, 41.4 g de milieu déshydraté dans 1 litre d'eau distillée.
  • porter à ébullition lentement sur un agitateur chauffant jusqu'à dissolution complète.
  • Répartir stérilement à raison de 100 mL par flacon (ou un volume supérieur selon le besoin d'utilisation).
NB : Si nécessaire le milieu de base peut être autoclavé à 110 + ou - 1°C pendant 20 minutes.

         Mode de conservation du milieu de base:

Le milieu de base ( sans TTC) peut être conservé en flacon au maximum 3 mois à 4 à l'obscurité.

Supplément TTC 50 mg :

          Composition du supplément

Un flacon de supplément sous forme lyophilisé est constitué par 

Triphényltétrazolium
50 mg

         Mode de reconstitution du supplément TTC 50 mg

  • Reprendre le lyophilisat en y ajoutant aseptiquement 5 ml d'eau distillée stérile (si nécessaire 1 ml en plus pour le rinçage).
  • Agiter le flacon plusieurs fois de façon à assurer une complète dissolution et d'une manière à éviter la formation de mousse.

       Mode de conservation du supplément TTC 50 mg reconstitue

Une fois le supplément TTC reconstitué, le produit peut être conservé à 4 + ou - 2°C pendant 1 mois à l'obscurité.

Milieu de culture complet :

        Mode de préparation du milieu de culture complet 

  • Faire fondre (à température d'ébullition) le milieu de culture de base.
  • Refroidir et maintenir le milieu à 47 + ou - 2°C.
  • Ajouter stérilement 1 mL supplément TTC (50 mg) reconstitué par flacon de 100 mL de milieu de culture de base,
  • Agiter parfaitement de manière à éviter la formation de mousse et avoir un milieu homogène.
  • Couler en boites de pétri stériles (environ 9 à 10 mL de milieu complet par boite).
  • Laisser solidifier sur une surface plane.

          Contrôle de qualité analytique:

  • Milieu préparé complet se présente sous forme d'une gélose ambré à rose orangé.
  • Le pH final, du milieu de culture prêt à l'emploi doit être de 7.2 + ou - 0.2 à 25°C.
  • Réponse culturale typique après 24 à 48 heures d'incubation 
                 - Bonne croissance : Enterococcus faecalis.
                 - Croissance inhibée : Escherichia coli, Staphylococcus aureus

         Mode de conservation du milieu de culture complet:

Le milieu de culture (complet avec le TTC) prêt à l'emploi (coulé en boites de Pétri, diamètre 55mm), peut être conservé au maximum 8 jours à  4 + ou - 2°C à l'obscurité.

Milieu de culture: Eau peptonée exempte d'indole

Eau peptonée exempte d'indole

Domaine d'utilisation:

L'eau peptonée exempte d'indole est employée pour l'identification des Escherichia coli par la production d'indole.


Composition du milieu :

                         Formule en grammes par litre d'eau distillée

Tryptone
10.0 g
Chlorure de sodium
5.0 g

Mode de préparation:

  • Mettre en solution 15 g de milieu déshydraté dans 1 litre d'eau distillée.
  • agiter lentement sur un agitateur jusqu'à dissolution complète.
  • Répartir en tubes en raison de 10 mL par tube.
  • Stériliser à l'autoclave à 121 + ou - 3°C pendant 15 minutes.

Contrôle de qualité analytique:

  • Le milieu de base déshydraté se présente sous forme d'une poudre blanc crème, fluide et homogène.
  • Milieu préparer : solution ambre clair, limpide.
  • Le pH final, du milieu de culture prêt à l'emploi doit être de 7,2 +ou - 0,2 à 25°C.
  • Réponse culturale typique après 24 à 48 heures d'incubation à 44 + ou - 0,2 à 25 °C. 
               - Escherichia coli : bonne croissance sans production d'indole.
               - Salmonella typhimurium : bonne croissance sans production d'indole.

Mode de conservation :

Le milieu peut être conservé en tubes au maximum 3 mois à 4 + ou - 2°C à l'obscurité.

Milieu de culture: Gélose Lactose au Térgitol 7 et au TTC (Selon AFNOR)

La microbiologie des eaux

Fiche technique : 

Milieu de culture: Gélose Lactose au Térgitol 7 et au TTC (Selon AFNOR)

Domaine d'utilisation:

 La gélose lactosée au tergitol 7 et au TTC (selon AFNOR) permet d'effectuer la recherche et le dénombrement des coliformes et des coliformes thermotolérants dans les eaux potables, les eaux de piscines et les eaux de baignades par la méthode de membrane filtrante.

Milieu de culture de base:

          Composition du milieu : 

                          Formule en grammes par litre d'eau distillée

Peptone pancréatique de viande
10.0 g
Extrait de viande
5.0 g
Extrait autolytique
6.0 g
Lactose
20.0 g
Tergitol 7
0.1 g
Bleu de bromothymol
0.05 g
Agar agar bactériologique
10.0 g



           Contrôle qualité 

Le milieu de base déshydraté se présente sous forme d'une poudre beige à verdâtre, fluide et homogène.

          Mode de préparation 
  • Mettre en suspension 51.1 g de milieu déshydraté dans 1 litre d'eau distillée,
  • porter à ébullition lentement sur un agitateur chauffant jusqu'à dissolution complète.
  • Répartir à raison de 100 mL par flacon (ou un volume supérieur selon le besoin d'utilisation).
  • Stériliser à l'autoclave  à 121 + ou - 3°C pendant 15 minutes.
          Mode de conservation 

Le milieu de base (sans TTC) peut être conservé en flacon au maximum 3 mois à 4 + ou - 2°C à l'obscurité.

Supplément TTC 12.5 mg

          Composition 

                            Un flacon de supplément sous forme lyophilisé est constitué de :

Triphényltétrazolium (chlorure)
12.5 g

           Mode de reconstitution de Supplément 

  • Reprendre le lyophilisat en y ajoutant aseptiquement 5 mL d'eau distillée stérile (si nécessaire  1 mL en plus pour le rinçage).
  • Agiter le flacon plusieurs fois de façon à assurer une complète dissolution et d'une manière à éviter la formation de mousse.

        Mode de conservation du Supplément TTC 12.5 mg reconstitue 

Une fois reconstitué le produit peut être conservé à 4 + ou - 2 °C pendant 1 mois à l'obscurité.

Milieu complet (prêt à l'emploi) 

          Préparation du milieu de culture complet 
  • Faire  fondre le milieu de culture de base jusqu'à dissolution complète.
  • Refroidir et maintenir le milieu à 47 + ou - 2°C,
  • ajouter stérilement 1 mL de supplément TTC (12.5 mg) reconstitué par flacon de 100 mL de milieu de culture de base,
  • homogénéiser parfaitement et en évitant la formation de mousse.
  • Couler en boites de pétri stériles de 55 mm de diamétre (environ 8 à 10 mL de milieu par boite).
  • Laisser solidifier sur une surface plane et froide.
           Contrôle qualité analytique
  • Milieu préparer complet se présente sous forme d'une gélose bleu-vert.
  • le pH final, du milieu de culture prêt à l'emploi dot être de 7.2 + ou - 0.2 à 25°C.
  • Réponse culturale typique après 24 à 48 heures d'incubation à 36 + ou - 2°C :
                   - Escherichia coli, Enterobacter aerogenes : bonne croissance avec production d'acide.
                   - Staphylococcus aureus : croissance inhibée.

             Mode de conservation du milieu de culture complet 

Le milieu de culture (complet avec le TTC) prêt à l'emploi (coulé en boites de Pétri ( diamètre 55 mm)), peut être conservé au maximum 8 jours à 4 + ou - 2°C à l'obscurité.




Les métaux lourds : Caractéristiques et Définitions

Analyse de la pollution des eaux par les métaux lourds:

§ la spectrométrie d’absorption atomique (SAA),
§ la spectrométrie d’émission atomique avec
plasma induit (ICP-AES)

Les métaux donnent des Cations, leurs oxydes sont basiques.

Exemple : Mg => Mg2+ et MgO + H2O => Mg(OH)2

Les non-métaux donnent des Anions, leurs oxydes sont acides.

Exemple : S => S2- et SO2 + H2O => H2SO3

La « frontière » n’est pas nettement tranchée : les semi-métaux (semiconducteurs) utilisés en électronique ( Si, Ge, As, Sb) sont intermédiaires entre métaux et non métaux.


Les métaux lourds : Caractéristiques & Définition

- Un métal est une matière, issue le plus souvent d’un minerai ou d’un autre métal, dotée d’un éclat particulier, bon conducteur de chaleur et d’électricité, ayant des caractéristiques de dureté et de
malléabilité, se combinant ainsi aisément avec d’autres éléments pour former des alliages utilisables dans l’industrie.
- On appelle en général métaux lourds les éléments métalliques naturels, métaux ou dans certains cas métalloïdes caractérisés par une masse volumique élevée, supérieure à 5g/cm3.
- Quarante et un métaux correspondent à cette définition générale auxquels il faut ajouter les métalloïdes.

Classification de quelques métaux lourds selon leur densité et leur toxicité

En concentration appropriée, de nombreux métaux sont essentiels à la survie. Par contre, en quantité
excessive, ils peuvent être toxiques.


L’appellation métaux lourds est cependant une appellation courante qui n’a ni fondement scientifique, ni application juridique.

Les métaux lourds sont présents dans tous les compartiments de l’environnement, mais en général en quantités très faibles. On dit que les métaux sont présents “ en traces ”. Ils sont aussi “ la trace ” du passé géologique et de l’activité de l’homme.

La classification en métaux lourds est d’ailleurs souvent discutée car certains métaux toxiques ne sont pas particulièrement “ lourds ” (le zinc), tandis que certains éléments toxiques ne sont pas tous des métaux (l’arsenic par exemple).

Pour ces différentes raisons, la plupart des scientifiques préfèrent à l’appellation métaux lourds, l’appellation “ éléments en traces métalliques ” -ETM- ou par extension “ éléments traces ”.

La toxicité des métaux lourds a conduit les pouvoirs publics à réglementer les émissions en fixant des teneurs limites. Cette réglementation n’est cependant d’aucun secours pour déterminer sans ambiguïté une liste de métaux à surveiller car la liste varie selon les milieux considérés : émissions atmosphériques, rejets dans l’eau, règles sur l’épandage des boues ou la mise en décharge...

Abondance des principaux métaux dans l’écorce terrestre (% en masse) :
Silicium : 27,70
Cuivre: 0,0045
Aluminium: 8,70
Cobalt: 0,0023
Fer: 5,00
Plomb: 0,0015
Calcium: 3,63
Arsenic: 0,0005
Sodium: 2,83
Étain: 0,0003
Potassium: 2,60
Tungstène: 0,0001
Magnésium: 2,10
Molybdène: 0,0001
Titane: 0,45
Mercure: 0,00005
Manganèse: 0,10
Antimoine: 0,00002
Zirconium: 0,016
Argent: 0,00001
Nickel: 0,0080
Or: 0,0000005
Chrome: 0,025
Platine: 0,0000005
Zinc: 0,0065



Teneurs habituelles des produits minéraux alimentant la métallurgie(% en masse):

Métal
Produit
Chrome
48 à 50 (Cr2O3)
Cuivre
25 à 55 (Cu)
Étain
60 à 70 (Sn)
Fer
60 à 70 (Fe)
Manganèse
48 à 55 (Mn)
Plomb
60 à 70 (Pb)
Zinc
50 à 60 (Zn)

On constate l’extrême dilution dans les roches de la plupart des éléments d’intérêt économique par rapport aux teneurs habituelles des produits alimentant la métallurgie. Entre ces deux extrêmes se situent les teneurs des gisements miniers.

Absorption moyenne quotidienne de quelques métaux lourds par l’homme ainsi que leur temps de demi-vie biologique

Métal

Absorption (en
mg/d)
Temps de demi-vie biologique
Cr
0,25
1,7 a
Mn
4,4
17 d
Fe
15000
2,3 a
Co
0,4
9,5 d
Cu
1,3
80 d
Zn
14500
2,6 a
Mo
0,3
5d
Cd
0,03
> 10 a (dans le foie et les reins)
Hg
0,003
1 a (dans le cerveau)
30 à 60 d (dans le reste du corps)
Pb
0,35
15 à 30 d (dans le sang)
2 a (dans le squelette)

Produits toxiques à caractère minéral: Troubles relatifs à la santé humaine:

Argent : Intoxication chronique, troubles digestifs, coloration de la peau, décoloration de la peau et
des ongles. Toxicité aiguë forte dès [c] > 0,1 mg/l

Aluminium : Bioaccumulation au niveau du coeur et du cerveau, cardiomyopathie, encéphalopathie,
démence sénile.

Cuivre : Toxicité à des doses inférieur au mg/l, diminution de l’activité photosynthétique, altération des branchies des poissons. Gastro-entérites, cirrhose du foie, nécroses, scléroses.

Cyanure : Empêche la fixation de l’oxygène; atteint le système nerveux central puis paralyse les
centres respiratoires Peut être toxique dès [c] > 0,01 mg/l.

Cadmium : Atteinte sélective des reins et du foie, troubles hépato-digestifs et sanguins, déformation
osseuse (fissuration), troubles nerveux (paralysie), inhibition des réactions liées à la respiration et aux
systèmes enzymatiques. Toxicité aiguë sur les organismes et les algues à partir de 0,1 mg/l

Chrome : Agents mutagènes modifiant les bases de l’ADN, ralentissement de croissance, atteintes
hépatiques et rénales. Inhibiteur des réactions liés à la respiration.

Etain : Atteinte possible du système nerveux.

Nickel : Effets cancérogènes, tératogènes et mutagène, troubles digestifs, céphalées, asthénie.

Plomb : Atteint particulièrement l’enfant, anomalies biochimiques et saturnisme (atteintes
neurophysiologiques, troubles rénaux et cardiovasculaires).

Zinc : Atteinte du système nerveux , Perturbe la croissance des végétaux par détérioration de
l’appareil chlorophyllien Toxicité aiguë pour le milieu aquatique à partir de quelques mg/l

Acides et bases : Limite le développement de la flore aquatique, provoque des modifications du
métabolisme des êtres vivants, déshydratation des tissus.

Sources des métaux lourds  :

Plomb : additif dans l’essence, peintures, incinération ordures
Cadmium : engrais phosphatés, peintures, combustion (charbon, bois), incinération
Cuivre : toitures, canalisation, fongicides
Zinc : toitures, canalisation, incinération
Nickel : chrome, galvanoplastie
Mercure : industrie, pesticides, traitement des minerais de l’or

Maladie de Minamata : 

  On appelle hydrargyrisme toutes les formes d'intoxication par le mercure, mais en référence à une maladie qui a touché durant des décennies des milliers d'habitants des pourtours de la baie de Minamata1, on parle de maladie de Minamata pour désigner les symptômes et syndromes
subis par ces malades (en particulier les symptômes physiques et neurologiques graves et permanents induits par l'intoxication in utero aux composés de mercure (monométhylmercure principalement).       C'est un des exemples les plus souvent cités pour évoquer les « maladies industrielles ».

* L'usine Chisso utilise de l'oxyde de mercure comme catalyseur pour la synthèse de l'acétaldéhyde CH3CHO.
* À partir de 1932, cette usine rejette dans la mer dont des composés mercuriels.
* 1952: les premiers symptômes apparaissent (perte de motricité,.) et la première description de la maladie remonte à 1949.
* À la suite notamment de la consommation de poissons, on compta près de 900 décès de 1949 à 1965.


 
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